BACK TO CASA, Jour 1

 Jour 1, samedi 11 mars 2023

Ca y est, c'est reparti pour un tour, c'est le grand come back to Casa que j'attends en frétillant depuis des mois! Cette fois-ci, ma valise est bouclée dès la veille, les horaires de bus sont clairement identifiés, je vais même jusqu'à courir sous la pluie avec mes 2 valises pour finalement arriver à 8h45 à l'aéroport pour le vol de ... 11h30.
Plus, ce serait trop.

Les collègues arrivent, l'oeil vif et le sourire radieux. Cette année nous sommes 5, au départ comme à l'arrivée, à travailler ensemble de A à Z : pas de démarrage en décalé, pas d'atelier en  simultané dans des villes différentes, pas de semaine passée toute seule à l'hôtel! Et du coup, pas d'angoisse du départ ni de l'arrivée, pas de stress où vais-je, quelle file, quel avion, quel taxi. Ya 
pas à réfléchir, je suis le groupe rompu aux déplacements à l'étranger en général et au Maroc en particulier. La sérénité. 

Casablanca en Mars a revêtu ses habits verts, des tapis d'herbe se déploient, 
les orangers sont couverts de fruits, le soleil est doux, les gens sont détendus.
On dépose le décors du spectacle que la compagnie va jouer 9 fois en 3 jours(!), et en route pour notre logement. Jolie surprise, nous n'allons pas à l'hôtel mais dans un ancien logement de fonction au
 centre de Casa, quartier Mers-Sultan, dans une école où je suis intervenue l'année précédente.
Le site a été spécialement réaménagé pour notre venue, on est accueillis comme des princes-ses, chacun-e sa chambre, une terrasse, le wifi, à boire et à manger, what else!

Une team reste se prélasser entre terrasse et canapé, l'autre team part explorer les alentours. On se promène dans le dédale des rues jusqu'au parc de la ligue arabe, puis direction un endroit pour boire un verre.
Ici, pas d'alcool dans les bars en terrasse, on suit notre ami résidant sur Casa et on s'engouffre bientôt dans un petit bar restaurant sombre, on passe la première salle et on suit notre hôte le long d'un couloir biscornu pour atterrir dans une salle tamisée aux murs recouverts de papier peint effet brique. On nous sert bientôt des bières accompagnées d'assiettes de lentilles chaudes et épicées, une salade de patates. 

Le tenancier, un vieil homme souriant et chaleureux, vient nous saluer puis nous voir à plusieurs reprises. En partant, il me semble l'entendre s'adresser à l'un de nous en l'appelant Charles. Que nenni me dit-on dans l'oreillette. 
Bon, j'ai toujours pas l'oreille linguistique. 
In'challah.





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