BACK TO CASA, Jour 8

  Jour 8, samedi 18 mars 2023

C'est le grand départ. Le taxi vient nous cueillir à 4h45, on s'encastre dans la large voiture, au risque de faire saigner les oreilles de notre chanteuse on chantonne à gorge déployée le tube Aïcha qui est devenue notre chanson fétiche depuis l'année dernière, fébriles on décapsule, on rit.

On file à Bouskoura où nous attendent notre 5ème larron et l'ami chez qui il logeait, on charge tous les décors 3 malles et 2 gros paquets dans le second véhicule, chaine de câlins pour se dire aurevoir, on ne sait pas quand on se reverra.

Arrivée à l'aéroport Mohammed-V, on commence l'enregistrement des bagages. Ce qui avait été si simple et rapide à l'aller devient un enfer pour ce retour, on nous dit que les 3 malles sont trop lourdes de quasiment 2 kilo chacune et que les paquets sont mal emballés, il faut tout revoir. Une team enlève l'excédent des malles et en garni la valise la moins remplie, une team part repasser les paquets fermés au gaffeur qui semble avoir été la cause de ce ré-emballage, on repasse à l'enregistrement, notre interlocuteur me dit que la valise a maintenant un excédent mais il peut visiblement la faire passer quand même et il le fait, gloire à lui. On peut enfin se diriger vers l'avion. 

On sympathise avec une ancienne institutrice d'une école française au Maroc venue voir sa famille, elle nous explique que l'avion est au complet pour ce retour et que du coup ils sont extrêmement vigilants sur le respect du poids des bagages, en effet notre vol aller comprenait une bonne dizaine de place assises libres. 

Vol sans encombre, je discute avec mon voisin médecin d'origine sénégalaise qui rentre chez lui à Toulouse. On arrive en France, le ciel est nuageux, les manifestations ont mis le pays en ébullition ces derniers jours. On se sépare, à la prochaine la compagnie L'Aurore!