Poser ce qui pèse dans un coin, et se barrer. Janvier 2011
La hanche sèche, la parole fétide, le rire abrupt, Je pars.
Être soi, ne plus être nous.
L'œil noir, le cheveu raide, la bouche aride,
Tu restes.
Montrer un bout, en cacher plein d'autres,
des armoires entières fermées, dégueulantes, qui attendent.
J'espère dormir un peu pour arrêter la machine qui crisse,
Qui crache, qui suture de partout.
Et toujours
cet œil ouvert et l'autre fermé.
Souvent, je ne sais pas choisir entre gueuler, vomir ou tuer.
Alors je m'abrutis, je me remplis de rien.
Peur de vivre sans toi, et d'aimer ça.
Courir plus vite, du sang dedans qui bout,
Envie de tout bouffer.
Vous, tous,
Je vous avale quand vous voulez.
Être soi, ne plus être nous.
L'œil noir, le cheveu raide, la bouche aride,
Tu restes.
Montrer un bout, en cacher plein d'autres,
des armoires entières fermées, dégueulantes, qui attendent.
J'espère dormir un peu pour arrêter la machine qui crisse,
Qui crache, qui suture de partout.
Et toujours
cet œil ouvert et l'autre fermé.
Souvent, je ne sais pas choisir entre gueuler, vomir ou tuer.
Alors je m'abrutis, je me remplis de rien.
Peur de vivre sans toi, et d'aimer ça.
Courir plus vite, du sang dedans qui bout,
Envie de tout bouffer.
Vous, tous,
Je vous avale quand vous voulez.
Commentaires
Enregistrer un commentaire