BACK TO BORDEAUX BORDEL

Passer le mois de mai à Casablanca c'était trois semaines intenses pendant lesquelles plein de choses se sont jouées sans que je m'en rende compte. Plein de petits électrochocs qui m'ont amenés à faire un pas de côté, à me confronter à mes choix, mes incohérences.
Tout s'est mélangé puis s'est ordonné, ébranlant un peu mes certitudes : j
e pensais dessiner, j'ai écrit. Je croyais avoir besoin de solitude, j'ai besoin du collectif. Je pensais ne pas avoir besoin ni envie de voyager, c'est archi faux!

Une drôle d'impression plane depuis; j'ai repris mes marques, mon quotidien, mes habitudes, mais des choses ont bougées. Une image, la sensation étrange d'avoir relevé la tête, d'avoir besoin de regarder les gens en face, dans les yeux, ne plus être gêné dès que l'on parle fort ou que l'on s'agite autour de moi dans la rue. Comme un recalibrage un peu subtil. Ca me semble
 précieux, j'essaie de le maintenir vivant.

En ce moment, j'ai perpétuellement une sensation de vertige, je ne tiens pas debout. Comme si mon énergie vitale ruisselait de mes mains, de mes pieds, et se répandait alentour.
Je ne peux m'empêcher de confronter ces deux sensations, sont-elles liées, que racontent-elles. Affaire à suivre.









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