Le roi est mort, vive le roi !

Je dois vous faire une petite confession : je croyais que tout passait par le mental ;
que le cerveau était le seul maître à bord,  que tout dépendait de son bon vouloir.

Mais pas du tout en fait.
Le corps vit sa propre vie.
Eh oui.
Tranquille, de son côté, peinard.

Je m’explique.
Par exemple (au hasard l’exemple hein), baignez-le un peu  dans de la solitude,
privez le donc de caresses et de chaudes embrassades.
C’est que très vite le voilà qui se ferme comme une huître, et vous refuse tout;
finies les balades à vélo ;
bannies les danses tour à tour chaloupées et frénétiques ;
envolé le petit jogging exécuté le pas frétillant.

Muselé, il se fait  muet.
Logique me direz-vous.

Après un bref moment de panique, je me souviens de cette phrase qui semble friser le romantisme ridicule mais je dois avouer que je m’en contrefous ; parce que je reste intimement persuadée que même si le changement fait peur, quelqu’un qui ne change pas ne vit pas vraiment, c’est tout.

"La chenille doit se transformer en papillon.
 Elle ne peut pas rester indéfiniment dans sa forme originale,
 car elle ne survivra pas."

Alors ouai, je ne comprends pas très bien ce qu'il se passe, mais je verrais bien.



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