Ah traction, tes restes.

Le temps coule, roule, et
Creuse ses sillons dans ta peau.

Le sourire flétrit un peu,
La solitude a coincé au fond des yeux une tristesse silencieuse.

La hanche est toujours ronde,
La peau encore douce,
Le sein s'alourdit, irrésistiblement attiré par le sol.

Des petites rides se creusent ensemble,
Formant des petites familles de chemins.
Les traits fanent doucement.

Le rire est resté clair et profond,
Le regard doux et perçant.



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